Avec des univers fantastiques et des personnages attachants, les mangas et les animés ont séduit de nombreux fans. Au-delà de leur dimension culturelle, ils représentent aussi un véritable empire économique. Propres au Japon comme à l’international, leurs multiples sources de revenus en font un secteur en constante croissance. 

L’industrie manga/animé au Japon

En 2021, son chiffre d’affaires au Japon était estimé à plus de 24 milliards d’euros selon des données officielles. Elle représente la première industrie de contenus, loin devant le cinéma ou la musique. Longtemps dominé par les « big three » Toei, Pierrot et Ghibli, le marché voit désormais émerger de nouveaux géants comme David Production ou Ufotable. Ces studios réalisent des films parmi les plus lucratifs du box-office. Avec près de 80 % des parts de marché, l’édition de manga est le principal contributeur aux recettes. Les séries phares comme One Piece, Demon Slayer ou Attack on Titan sont tirées à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires chaque année. Vous pouvez visiter cette page pour obtenir de plus amples informations.

A lire aussi : Comment reboucher trou dans carrosserie ?

Les franchises à succès : des actifs juteux 

Certaines franchises manga ont atteint un niveau de notoriété mondiale. Leader incontesté du marché, One Piece génère chaque année plusieurs centaines de millions d’euros rien qu’au Japon. Sa popularité ouvre la voie à de lucratives adaptations en films et séries. Dans son sillage, Demon Slayer ou Jujutsu Kaisen trustent aussi les meilleures ventes. Le business des produits dérivés sous licence représente une manne financière supplémentaire que ce soit les figurines, les vêtements ou les coffrets. Avec des actifs aussi rentables, ces séries sont devenues des poules aux œufs d’or.

L’exportation lucrative des contenus

Si leur marché local reste central, les éditeurs misent de plus en plus sur l’exportation de leurs pépites. En effet, le marché international pèse désormais 30 % des revenus totaux du secteur des mangas et des animés japonais. Pour percer hors du Japon, des stratégies sur-mesure sont déployées selon les zones. En Asie, des partenariats locaux s’occupent de la traduction et de la distribution physique. En Occident, de puissantes plateformes diffusent massivement des mangas et des animés avec des sous-titres et des doublages afin de séduire de nouveaux fans. Certains studios se tournent vers Hollywood pour des coproductions à gros budget. 

A lire aussi : Quels sont les intérêts des montres connectées Pokémon ?

L’apport du streaming et du digital

Le streaming a totalement révolutionné la consommation de mangas et surtout d’animés à l’international. Les plateformes de vidéo à la demande se rémunèrent en pré-licensing auprès des éditeurs japonais. Elles monétisent ensuite leurs millions d’abonnés par des offres d’abonnement et de la publicité. Parallèlement, des sites spécialisés diffusent gratuitement et légalement chaque semaine les nouveaux chapitres des plus grandes séries. Ce format numérique stimule leur popularité et génère des revenus via d’autres leviers comme les versions papier. Le digital booste ainsi la croissance globale du marché manga/anime. L’industrie manga-anime tire, par ailleurs, sa rentabilité d’une diversification poussée de ses sources de revenus.